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Gestionnaire de patrimoine : comment le choisir ? 3 erreurs à ne pas faire

Gestionnaire de patrimoine : comment le choisir ? 3 erreurs à ne pas faire

Le conseiller en gestion de patrimoine a pour rôle d’aider les clients aisés financièrement à optimiser leur épargne, aussi bien sur le plan patrimonial que fiscal, en gardant en tête l’objectif principal que vous vous êtes fixé.

En fonction de votre profil d’investisseur, de vos liquidités, de vos revenus, de vos biens immobiliers, le gestionnaire de patrimoine vous aide à préparer votre retraite, à préparer votre succession ou à obtenir des revenus passifs.

Mais c’est un fait : tous les gestionnaires de patrimoine ne sa valent pas, et l’offre en la matière est large. Alors comment bien le choisir ? Et quelles erreurs ne pas commettre ? On fait le tour de la question.

Comment bien choisir son gestionnaire de patrimoine ?

Les gestionnaires de patrimoine sont de véritables couteaux suisses, connaissant les placements et les législations applicables sur le bout des doigts. Cependant, tous n’ont pas la même façon de travailler et la même liberté d’action.

Différents profils de conseillers en gestion de patrimoine

Ainsi, on distingue les gestionnaires de patrimoine :

  • Travaillant dans une banque : ils sont salariés et dépendants de la banque au sein de laquelle ils exercent, s’ils peuvent vous aiguiller utilement, l’offre de produits auxquels ils ont accès est limitée aux placements bancaires proposés dans leur établissement,
  • Travaillant en tant qu’indépendants ou libéraux : autonomes par excellence, ils ont des partenariats privilégiés avec bon nombre de banques, d’assurances, ils sont objectifs sur votre situation et leur indépendances leur permet de vous prodiguer les meilleurs conseils, ils sont généralement rémunérés à l’heure de conseil,
  • Travaillant au sein d’un family office : ils sont là pour conseiller les grandes fortunes aussi bien sur le plan personnel que professionnel, ce sont de véritables alliés n’ayant que quelques clients en portefeuille et connaissant tout (ou presque) de vous, ils sont généralement rémunérés à la commission.

Différents profils de clients à conseiller

Rien ne vous empêche de mixer les relations. Les clients ayant un patrimoine inférieur à 1 million d’euro par exemple, pourront choisir le conseiller en gestion de patrimoine de leur banque, et voir en parallèle un conseiller indépendant.

Ceux qui ont un patrimoine compris entre 1 et 10 millions d’euros auront tout intérêt à choisir exclusivement un gestionnaire indépendant, et à en démarcher plusieurs afin de trouver la perle rare, celle avec laquelle ils s’entendent et qui apporte une réelle valeur ajoutée à leur fortune.

Enfin, les clients les plus riches, disposant d’un patrimoine supérieur à 10 millions d’euros, pourront se tourner vers les family offices. Certes, leurs services sont plus onéreux, mais la relation est entièrement personnalisée, voire exclusive pour les plus grandes fortunes.

Quelles erreurs éviter en déléguant la gestion de son patrimoine ?

Plus votre patrimoine est élevé, plus les relations que vous allez entretenir avec votre conseiller vont être étroites. Dans tous les cas, vous devez poursuivre le même objectif que votre conseiller : vous enrichir ou préparer un projet. Évitez les erreurs courantes en choisissant le gestionnaire de patrimoine qui vous écoute et correspond à vos valeurs.

Erreur n°1 : Le gestionnaire de patrimoine mono-produit

Bien que rares, certains gestionnaires de fortune travaillent sur un produit spécifique, par exemple les SCPI, et veulent à tout prix vous faire adhérer à ce placement. Si vous n’êtes pas vous-même sûr de vouloir faire ce choix restrictif, préférez voir un conseillant indépendant et polyvalent.

En matière d’épargne, de placement, d’optimisation fiscale, le maître-mot doit rester la diversification du portefeuille. Ne vous contentez sous aucun prétexte d’une seule classe d’actifs (par exemple l’immobilier). Un portefeuille équilibré est constitué d’épargne de sécurité, de placements sur le marché des obligations et des actions, d’investissements immobiliers et de quelques niches plus risquées en faible proportion.

Erreur n°2 : Le gestionnaire de patrimoine indisponible

En choisissant un conseiller en gestion de patrimoine indépendant, vous avez affaire à un chef d’entreprise qui a tout intérêt à satisfaire sa clientèle pour qu’elle lui soit fidèle et pour qu’elle le recommande à ses proches.

Et l’un des critères les plus importants de toute relation commerciale est la proximité et la disponibilité. Ainsi, un gestionnaire de patrimoine débordé, qui ne répond pas à vos appels ou à vos mails dans un délai raisonnable, n’est pas un conseiller avec lequel construire une relation durable est possible.

Ainsi, choisissez un conseiller qui prend régulièrement de vos nouvelles et a le temps de faire le point avec vous à chaque changement de situation dans votre vie. Préférez un conseiller qui vous tient informé de la performance de vos placements et joue la transparence en toutes circonstances.

Erreur n°3 : Le gestionnaire de patrimoine travaillant dans une grande structure

Si ce dernier critère n’est pas rédhibitoire, soyez cependant prudent quant aux différents intervenants auxquels vous confiez votre argent. Si un gestionnaire de patrimoine travaille seule quand il est débutant, qu’il est compétent, multicartes et disponible, vous pouvez décider de lui faire confiance.

En revanche, un gestionnaire de patrimoine ayant derrière lui plusieurs années d’expérience finit souvent par monter sa propre structure. Il travaille alors de concert avec d’autres gestionnaires de patrimoines, chacun ayant des terrains de prédilection. Cela vous permet de confronter les points de vue et de bénéficier au sein de la même structure de plusieurs alliés. Par ailleurs, un secrétariat est souvent présent et fort utile pour être recontacté rapidement.

En revanche, les cabinets employant plus d’une cinquantaine de salariés peuvent vous sembler trop grands et manquer de personnalisation. Le turn-over est plus fréquent et beaucoup d’interlocuteurs sont des commerciaux et non des gestionnaires de patrimoine aguerris.

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